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L'hépatite B

Dernière mise à jour : 24 mai 2023

L’hépatite B est une maladie du foie causée par un virus. Non diagnostiquée, elle peut évoluer vers une cirrhose, voire un cancer du foie. Avec 350 millions de personnes atteintes à travers le monde, c’est une des maladies chroniques les plus fréquentes. Cet article vous apportera une compréhension simple de cette maladie.



Introduction : les six virus de l'hépatite


L’hépatite est un terme générique sous lequel on rassemble les maladies caractérisées par une inflammation du foie. Deux types d’agents peuvent causer une hépatite : des virus et des produits toxiques (alcool, médicament…). On parle ainsi respectivement d’hépatites virales et d’hépatites toxiques.


Les hépatites virales, de loin les plus fréquentes à travers le monde, peuvent être dues à six virus différents : A, B, C, D, E et G. Il n'y a pas d'hépatite F.


Les virus de l’hépatite A (VHA) et de l’hépatite E (VHE) se transmettent en cas de conditions d’hygiène précaires, via l’eau ou des aliments contaminés ; on les retrouve dans les selles de personnes infectées. Les deux virus provoquent une hépatite aiguë qui disparaît après quelques semaines d’évolution. La maladie associée au VHE est souvent plus discrète que celle associée au VHA.


L’hépatite D est due à un covirus du VHB qui ne touche que les personnes déjà contaminées par ce dernier. Les deux virus utilisent les mêmes voies de transmission. Se protéger du VHB permet de se protéger du VHD.

Le virus de l’hépatite G (VHG) se transmet par voie sanguine et n’entraîne que peu de symptômes.


Comprendre l’hépatite B


L’hépatite B chronique est une maladie liée au virus de l’hépatite B (VHB). L’infection reste le plus souvent sans présenter de symptômes pendant de nombreuses années. Non diagnostiquée, elle peut évoluer et exposer les personnes contaminées à un risque élevé de cirrhose, puis de cancer du foie.


Un virus hautement contagieux


Le virus de l’hépatite B se transmet facilement par le sang, le sperme et les sécrétions vaginales. Les nouvelles infections surviennent principalement lors de relations sexuelles non protégées avec une personne contaminée. Parallèlement, le partage de matériel d’injection ou de consommation de drogues est une voie de contamination possible pour les personnes toxicomanes.


Le VHB est un virus bien plus contagieux que le VIH : il peut donc se transmettre dans l’entourage de la personne contaminée par le biais de matériel souillé par des traces de sang (coupe-ongles, rasoir, boucles d’oreilles…), ou via du matériel mal désinfecté utilisé pour l’acupuncture, le tatouage, le piercing…


Le VHB peut également être transmis de la mère à l’enfant lors d’une grossesse ou d’un accouchement, si la mère n’est pas traitée (transmission du virus observée dans 40 à 90% des cas). Ce mode de contamination est très important dans les pays ne bénéficiant pas d’un système de santé efficace.


Une infection difficile à repérer aux stades précoces


Le VHB entraîne une hépatite aiguë survenant un à six mois après l’infection. Cette manifestation correspond à une phase de mobilisation importante de l’immunité contre la réplication active du virus : les mécanismes de défense de l’organisme détruisent les cellules infectées, provoquant dans la moitié des cas de la fièvre, des nausées, des vomissements, des urines foncées, des selles blanchâtres…. Chez les autres, cette phase reste sans présenter de symptômes.


Chez 1% des patients environ, l’hépatite est dite fulminante : les mécanismes de dégradation du foie sont alors majeurs et mettent en jeu le pronostic vital. Ces patients nécessitent une transplantation hépatique en urgence.


A l’issue de l’hépatite B aiguë, environ 90% des adultes contaminées se débarrassent du virus. Les autres restent définitivement contaminées et développent une hépatite B chronique. Il est difficile de prédire quelles sont les personnes qui pourront ou non éliminer le virus de leur organisme : l’état général de la personne, sa consommation d’alcool, la présence d’infections concomitantes et bien d’autres facteurs peuvent influencer l’évolution de la maladie. On sait aussi que le risque de passage à la chronicité est d’autant plus élevé que la contamination survient à un âge précoce.


Des complications tardives


L’hépatite B chronique est une maladie qui reste silencieuse durant de nombreuses années. Mais au cours de cette période, le virus provoque des lésions au niveau du foie. Les cellules hépatiques infectées sont éliminées par le système immunitaire, puis peu à peu remplacées par un tissu fibreux cicatriciel. En l’absence de traitement, la fibrose progresse et peut aboutir au développement d’une cirrhose. A ce stade, on parle d’insuffisance hépatocellulaire. La capacité du foie à assurer ses fonctions habituelles est limitée et les symptômes sont multiples : ictère (jaunisse), augmentation de la taille du foie (hépatomégalie), risque d’hémorragie de l’œsophage ou du tube digestif… A terme, la cirrhose peut évoluer vers un cancer du foie (hépatocarcinome ou carcinome hépatocellulaire).


Privilégier le dépistage précoce


En pratique, le diagnostic de l’infection par le VHB est souvent réalisé lorsque le patient consulte un médecin en raison des symptômes tardifs de la maladie. L’hépatite B a alors atteint un stade sévère que les traitements actuels ne soulagent que partiellement. Le dépistage précoce de la maladie, au stade asymptomatique, est indispensable pour limiter les conséquences de l’infection chronique.

A défaut d’être vacciné, les experts préconisent un dépistage individuel de l’infection au moins une fois au cours de la vie, simultanément à celui du VIH et du VHC. Il est également recommandé de réaliser des dépistages réguliers après tout comportement à risque de contamination (rapport sexuel non protégé, voyage prolongé dans une zone endémique…). Le dépistage est également systématiquement réalisé chez les femmes enceintes.


Le VHB peut être dépisté dès le troisième mois suivant l’infection. Le dépistage repose sur une analyse de sang. Plusieurs marqueurs sont recherchés, certains étant des constituants du virus – les antigènes (Ag) HBs et HBe – d’autres étant le témoin de défenses immunitaires que le patient développe contre le virus – anticorps (Ac) anti-HBs et anti-HBc.


La présence d'antigène HBs dans le sang signifie la présence du virus VHB dans l'organisme.


Les traitements


Le VHB est un virus à ADN et son génome peut s’intégrer dans celui des cellules infectées. C’est pourquoi il est difficile d’éradiquer le VHB de l’organisme une fois que la maladie est devenue chronique. Les traitements pharmaceutiques actuels permettent uniquement de contrôler la réplication du virus, limitant ainsi les conséquences de l’infection sur le foie. Ils ne permettent pas de guérir complètement l’infection, ni les lésions hépatiques.


Par contre, il existe des traitements naturels qui guérissent de l'hépatite B, en l'occurence le médicament traditionnel amélioré dénommé HEPAMED, produit de notre boutique.


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